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Or
Entre des tarifs douaniers imposés à l'Europe et une situation géopolitique qui met à mal les relations franco-américaines, de plus en plus de voix s'élèvent pour appeler à une réduction des technologies américaines dans l’UE. C’est le cas du nouveau site Web, european-alternatives.eu qui récence les différentes alternatives qui s’offrent aux européens dans le domaine du numérique.
« Peut-on boycotter en Europe la tech américaine ? », telle est la question qui se précise au fur et à mesure des assauts répétés du Gouvernement de Trump contre les règlements du numérique de l’UE. Une politique agressive étasunienne qui était palpable au Mobile World Congress de Barcelone la semaine dernière. Deux acteurs majeurs de l’industrie des télécoms européennes, confiaient ainsi avoir été menacés par les représentants des États-Unis de rupture de contrats et de poursuites judiciaires. Le deal étant qu'ils abandonnent les législations de l’UE contraires aux intérêts américains. À tout cela s’ajoute les propos polémiques d’Elon Musk qui envisageait le retrait éventuel des communications satellitaires de son réseau Starlink à l’Ukraine. Il a fini toutefois par annoncer que cela ne se produirait jamais. Sans pour autant relâcher la pression puisqu’il a accusé hier sans preuve que la cyberattaque massive de sa plateforme X était liée à des « adresses Internet situées dans la région de l’Ukraine ». Bref, c’est la pagaille, la tech américaine dans un contexte géopolitique tendu enchaîne les contrevérités.
Des alternatives possibles aux technologies américainesL’objectif du site european-alternatives.eu, qui a été développé par l’informaticien autrichien Constantin Greaf est d'évincer de notre quotidien les logiciels et les services émanant de grands groupes américains. Les solutions proposées par le site sont développées par des sociétés, basées dans l'Union européenne et par des entreprises membres de l'Association européenne de libre-échange.
S’affranchir du numérique américain, plus facile à dire qu'à faireCôté matériel, par exemple, les ordinateurs de bureaux ou portables dans la liste du site, intègrent des composants vendus sous licence par des sociétés américaines. Y compris quand ils sont assemblés par des entreprises chinoises. Et que dire des logiciels qui pilotent nos mobiles ? Vous avez le choix entre les applications Android de la firme Google ou celles du géant Apple. Même constat du côté des programmes de l’IA qui sont principalement américains.
Par ailleurs, impossible de trouver une alternative aux logiciels rattachés à Windows, ou à macOS, sans se tourner vers les systèmes dits « open source » et moins grand public, comme Linux. Idem pour les TV connectées ou les voitures automatisées ainsi que la plupart des technologies numériques adoptées par les entreprises européennes. En définitive, la façon la plus efficace de boycotter le numérique américain résiderait peut-être dans une éducation aux médias sociaux.
Et dans la sobriété numérique qui encourage l'utilisation raisonnée du Web, de l’IA et de garder son mobile le plus longtemps possible.
Entre des tarifs douaniers imposés à l'Europe et une situation géopolitique qui met à mal les relations franco-américaines, de plus en plus de voix s'élèvent pour appeler à une réduction des technologies américaines dans l’UE. C’est le cas du nouveau site Web, european-alternatives.eu qui récence les différentes alternatives qui s’offrent aux européens dans le domaine du numérique.
« Peut-on boycotter en Europe la tech américaine ? », telle est la question qui se précise au fur et à mesure des assauts répétés du Gouvernement de Trump contre les règlements du numérique de l’UE. Une politique agressive étasunienne qui était palpable au Mobile World Congress de Barcelone la semaine dernière. Deux acteurs majeurs de l’industrie des télécoms européennes, confiaient ainsi avoir été menacés par les représentants des États-Unis de rupture de contrats et de poursuites judiciaires. Le deal étant qu'ils abandonnent les législations de l’UE contraires aux intérêts américains. À tout cela s’ajoute les propos polémiques d’Elon Musk qui envisageait le retrait éventuel des communications satellitaires de son réseau Starlink à l’Ukraine. Il a fini toutefois par annoncer que cela ne se produirait jamais. Sans pour autant relâcher la pression puisqu’il a accusé hier sans preuve que la cyberattaque massive de sa plateforme X était liée à des « adresses Internet situées dans la région de l’Ukraine ». Bref, c’est la pagaille, la tech américaine dans un contexte géopolitique tendu enchaîne les contrevérités.
Des alternatives possibles aux technologies américainesL’objectif du site european-alternatives.eu, qui a été développé par l’informaticien autrichien Constantin Greaf est d'évincer de notre quotidien les logiciels et les services émanant de grands groupes américains. Les solutions proposées par le site sont développées par des sociétés, basées dans l'Union européenne et par des entreprises membres de l'Association européenne de libre-échange.
S’affranchir du numérique américain, plus facile à dire qu'à faireCôté matériel, par exemple, les ordinateurs de bureaux ou portables dans la liste du site, intègrent des composants vendus sous licence par des sociétés américaines. Y compris quand ils sont assemblés par des entreprises chinoises. Et que dire des logiciels qui pilotent nos mobiles ? Vous avez le choix entre les applications Android de la firme Google ou celles du géant Apple. Même constat du côté des programmes de l’IA qui sont principalement américains.
Par ailleurs, impossible de trouver une alternative aux logiciels rattachés à Windows, ou à macOS, sans se tourner vers les systèmes dits « open source » et moins grand public, comme Linux. Idem pour les TV connectées ou les voitures automatisées ainsi que la plupart des technologies numériques adoptées par les entreprises européennes. En définitive, la façon la plus efficace de boycotter le numérique américain résiderait peut-être dans une éducation aux médias sociaux.
Et dans la sobriété numérique qui encourage l'utilisation raisonnée du Web, de l’IA et de garder son mobile le plus longtemps possible.
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