
Sign up to save your podcasts
Or
L'année 2024 en France a été marquée par des attaques informatiques de déstabilisation « particulièrement nombreuses », indique l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information dans son nouveau rapport. Mais 2025 ne s'annonce pas vraiment mieux, avec des pirates pro-russes qui revendiquent actuellement une multitude d'actes de cyber-malveillance, dans le but de paralyser de nombreuses entreprises ou institutions françaises.
En Europe, la France occupe une position peu enviable sur le front de la cybersécurité. Elle est déjà la championne continentale des appels et des spams en ligne, selon le rapport de Hiya, le spécialiste britannique de la sécurité des communications par mobiles. Selon ses analyses, les arnaques par courriels ou par SMS se multiplient avec une envolée des messages de fausses livraisons de colis ou encore des sollicitations bancaires frauduleuses.
Du côté des appels par mobiles, là aussi, rien ne va plus. Les programmes dotés d'intelligence artificielle (IA) permettent maintenant aux escrocs d'utiliser les technologies de clonage vocal pour convaincre leurs victimes qu'un de leur proche demande une aide financière urgente.
Recrudescence des attaques dites « étatiques » menées par la RussieMais contrairement à ces actes crapuleux aux visées financières, les attaques dites « étatiques » menées par la Russie ont connu un regain d'activité, dénoncel'Agence française de cybersécurité. Et ce pas plus tard que ce mardi 11 mars : les hackers pro-russes NoName ont revendiqué « une série d'attaques contre les intérêts vitaux de la France » sur leurs réseaux sociaux. Le groupe pirate a fourni la liste des dizaines de sites internet qu'il aurait déjà pu ralentir ou faire tomber.
Au-delà des messages de propagandes habituels, ce conglomérat de trolls à la solde de Moscou précise avoir lancé ces attaques après les déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu. Le ministre envisage d'employer les avoirs russes gelés pour financer le réarmement de l'Union européenne (UE) et la défense de l'Ukraine.
De nombreuses sociétés françaises touchéesDes entreprises ou leurs filiales comme Vinci, France Télévisions Publicité, l'éditeur Microids et biens d'autres ont été cyber-agressées, revendique le groupe pro-russe NoName sur ses réseaux sociaux. Les pirates annoncent avoir lancé des opérations de type DDoS, consistant à saturer des sites ou des services en ligne en les inondant de millions de requêtes internet simultanément.
Toutefois, ces attaques, bien que spectaculaires, n'occasionnent, pour l'instant, que peu de dégâts sur les systèmes d'informations des sites web visés. Mais ces actions démontrent que « les menaces de la Russie dans le cyberespace sont à prendre au sérieux », dans le contexte géopolitique tendu de la guerre en Ukraine, alerte le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
Il remarque aussi que les pirates pro-Poutine profitent de la situation des négociations en cours entre les Américains et le Kremlin au sujet de la guerre en Ukraine. Ils bénéficient aussi du gel de la coopération, en matière de cybersécurité, entre Paris et Washington, pour intensifier leurs attaques.
L'année 2024 en France a été marquée par des attaques informatiques de déstabilisation « particulièrement nombreuses », indique l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information dans son nouveau rapport. Mais 2025 ne s'annonce pas vraiment mieux, avec des pirates pro-russes qui revendiquent actuellement une multitude d'actes de cyber-malveillance, dans le but de paralyser de nombreuses entreprises ou institutions françaises.
En Europe, la France occupe une position peu enviable sur le front de la cybersécurité. Elle est déjà la championne continentale des appels et des spams en ligne, selon le rapport de Hiya, le spécialiste britannique de la sécurité des communications par mobiles. Selon ses analyses, les arnaques par courriels ou par SMS se multiplient avec une envolée des messages de fausses livraisons de colis ou encore des sollicitations bancaires frauduleuses.
Du côté des appels par mobiles, là aussi, rien ne va plus. Les programmes dotés d'intelligence artificielle (IA) permettent maintenant aux escrocs d'utiliser les technologies de clonage vocal pour convaincre leurs victimes qu'un de leur proche demande une aide financière urgente.
Recrudescence des attaques dites « étatiques » menées par la RussieMais contrairement à ces actes crapuleux aux visées financières, les attaques dites « étatiques » menées par la Russie ont connu un regain d'activité, dénoncel'Agence française de cybersécurité. Et ce pas plus tard que ce mardi 11 mars : les hackers pro-russes NoName ont revendiqué « une série d'attaques contre les intérêts vitaux de la France » sur leurs réseaux sociaux. Le groupe pirate a fourni la liste des dizaines de sites internet qu'il aurait déjà pu ralentir ou faire tomber.
Au-delà des messages de propagandes habituels, ce conglomérat de trolls à la solde de Moscou précise avoir lancé ces attaques après les déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu. Le ministre envisage d'employer les avoirs russes gelés pour financer le réarmement de l'Union européenne (UE) et la défense de l'Ukraine.
De nombreuses sociétés françaises touchéesDes entreprises ou leurs filiales comme Vinci, France Télévisions Publicité, l'éditeur Microids et biens d'autres ont été cyber-agressées, revendique le groupe pro-russe NoName sur ses réseaux sociaux. Les pirates annoncent avoir lancé des opérations de type DDoS, consistant à saturer des sites ou des services en ligne en les inondant de millions de requêtes internet simultanément.
Toutefois, ces attaques, bien que spectaculaires, n'occasionnent, pour l'instant, que peu de dégâts sur les systèmes d'informations des sites web visés. Mais ces actions démontrent que « les menaces de la Russie dans le cyberespace sont à prendre au sérieux », dans le contexte géopolitique tendu de la guerre en Ukraine, alerte le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
Il remarque aussi que les pirates pro-Poutine profitent de la situation des négociations en cours entre les Américains et le Kremlin au sujet de la guerre en Ukraine. Ils bénéficient aussi du gel de la coopération, en matière de cybersécurité, entre Paris et Washington, pour intensifier leurs attaques.
7 Listeners
25 Listeners
19 Listeners
11 Listeners
16 Listeners
29 Listeners
10 Listeners
3 Listeners
10 Listeners
12 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
28 Listeners
1 Listeners
16 Listeners
4 Listeners
1 Listeners
4 Listeners
3 Listeners
3 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
6 Listeners
5 Listeners
0 Listeners
3 Listeners
24 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
28 Listeners
7 Listeners