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Les tout derniers outils d’intelligence artificielle d’Open AI ou de Google viennent bouleverser le monde des médias
Elles s’appellent Sora ou Gemini, et ce sont les dernières innovations de l’IA, prometteuses à la fois en termes de création, de publicité et de désinformation. Alors commençons par Sora, la dernière prouesse d’Open AI, qui n’est pas encore disponible pour le grand public. Sora, c’est ce générateur de vidéos capable de produire des scènes complexes, avec un ou plusieurs personnages, des mouvements réalistes et des décors fantaisistes ou au contraire ressemblant à la réalité.
Dans le monde des influenceurs sur les réseaux sociaux, l’outil intéresse beaucoup, car ce peut être l’occasion de se mettre en scène dans un monde de rêve ou même de créer son avatar. En Chine, certains influenceurs ont déjà eu l’idée de se servir de l’IA pour se faire remplacer par eux-mêmes, ou plutôt par leur copie parfaite, ce qui leur permet d’assurer les cadences d’animation de ventes par internet avec un même dynamisme.
Google est aussi en pointe à la fois pour Youtube et pour la publicitéGoogle ne peut pas laisser les Youtubeurs se détourner de sa plateforme vidéo. Il a donc créé en septembre Dream Screen qui permet d’ajouter des arrière-plans ou des décors en composant à partir de sa base d’images. Côté publicité, Google a annoncé jeudi qu’il allait intégrer Gemini, son modèle d’IA de dernière génération, à son outil de gestion publicitaire. À partir de mars, les petits annonceurs pourront créer des pubs avec du texte et des images sans avoir à tourner de séquence. Google se charge de proposer des créations publicitaires correspondant à nos requêtes sur le moteur de recherche qui seront automatiquement générées.
Et dans l’audiovisuel et le monde de l’information, c’est aussi un tremblement de terre, parce que d’une part, on peut très bien imaginer une multiplication des décors ou des univers de fiction entièrement produits par l’IA, comme dans le film Avatar 2. Les diffuseurs et producteurs y voient déjà des sources d’économies. Ensuite, parce qu’on peut montrer ou faire dire n’importe quoi à une vidéo. On l’a vu avec Emmanuel Macron, lorsqu’une constellation de sites et de comptes pro-russes ont repris des images où on le voyait justifier l’annulation de sa visite à Kiev, en raison d’un projet d’attentat ukrainien. Bien sûr, tout cela était une manipulation qu’il a été facile de démonter.
Mais que faire quand les rédactions ne peuvent pas suivre le rythme en raison d’une prolifération d’infox de ce genre ? Et que faire quand la fausse vidéo poursuit sa route sur les réseaux sans être mise à jour efficacement ? à quelques semaines des élections européennes, cela inquiète.
À lire aussiIntelligence artificielle : de quoi parle-t-on vraiment ?
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Dans le monde des influenceurs sur les réseaux sociaux, l’outil intéresse beaucoup, car ce peut être l’occasion de se mettre en scène dans un monde de rêve ou même de créer son avatar. En Chine, certains influenceurs ont déjà eu l’idée de se servir de l’IA pour se faire remplacer par eux-mêmes, ou plutôt par leur copie parfaite, ce qui leur permet d’assurer les cadences d’animation de ventes par internet avec un même dynamisme.
Google est aussi en pointe à la fois pour Youtube et pour la publicitéGoogle ne peut pas laisser les Youtubeurs se détourner de sa plateforme vidéo. Il a donc créé en septembre Dream Screen qui permet d’ajouter des arrière-plans ou des décors en composant à partir de sa base d’images. Côté publicité, Google a annoncé jeudi qu’il allait intégrer Gemini, son modèle d’IA de dernière génération, à son outil de gestion publicitaire. À partir de mars, les petits annonceurs pourront créer des pubs avec du texte et des images sans avoir à tourner de séquence. Google se charge de proposer des créations publicitaires correspondant à nos requêtes sur le moteur de recherche qui seront automatiquement générées.
Et dans l’audiovisuel et le monde de l’information, c’est aussi un tremblement de terre, parce que d’une part, on peut très bien imaginer une multiplication des décors ou des univers de fiction entièrement produits par l’IA, comme dans le film Avatar 2. Les diffuseurs et producteurs y voient déjà des sources d’économies. Ensuite, parce qu’on peut montrer ou faire dire n’importe quoi à une vidéo. On l’a vu avec Emmanuel Macron, lorsqu’une constellation de sites et de comptes pro-russes ont repris des images où on le voyait justifier l’annulation de sa visite à Kiev, en raison d’un projet d’attentat ukrainien. Bien sûr, tout cela était une manipulation qu’il a été facile de démonter.
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