
Sign up to save your podcasts
Or
La plateforme britannique DAZN, principal diffuseur de matchs de la Ligue 1, refuse de payer une partie de l'échéance due pour le championnat de foot français.
DAZN refuse de verser à la LFP, la Ligue de football professionnelle, la moitié de la quatrième échéance des droits télé, soit 35 millions d'euros. La plateforme britannique invoque deux motifs : le piratage élevé et la mauvaise volonté des grands clubs à fournir des images sur les à-côtés des matchs, comme des interviews de joueurs qu'ils préfèrent se réserver.
C'est donc une affaire de gros sous qui a mené la Ligue à porter plainte en référé contre DAZN. Le tribunal de commerce de Paris a statué vendredi 14 février et devrait rendre sa décision dans les prochains jours.
Si l'argent des droits du foot soutient les grands clubs, il est aussi essentiel pour les clubs plus modestes — qui n'ont pratiquement pas d'autres ressources — et pour le sport amateur via une taxe de 5%.
Le piratage du visionnage des matchs de footballCette pratique s'est incontestablement popularisée. En octobre dernier, la LFP avait indiqué que 55% des téléspectateurs du match vedette OM-PSG avaient regardé le match illégalement. Et pourtant, l'Arcom, chargée de la lutte contre le piratage, avait bloqué 340 noms de domaine sur internet avant le coup d'envoi. Mais c'est un peu comme écoper dans un bateau qui prend l'eau avec une passoire. Car le propre des matchs, c'est qu'ils se regardent en direct : il faut bloquer le site pirate pendant la retransmission. Ni avant, ni après.
Près de 7 000 sites ont été bloqués depuis 2021, lorsqu'un blocage plus dynamique a été permis. Mais selon les professionnels, c'est une goutte d'eau, il faudrait que les titulaires de droits puissent faire bloquer les diffusions pirates directement par les fournisseurs d'accès à internet, en temps réel, comme en Italie ou Royaume-Uni.
À lire aussiLe piratage, ce poison qui met en péril DAZN et le foot français
DAZN mis en cause pour sa politique tarifairePour 2024-2029, où elle paye 400 millions d'euros par an, la plateforme a obtenu huit matchs sur neuf cet été en proposant des prix à 30, voire 40 euros par mois. Ce n'est pas loin ce de qui se fait ailleurs en Europe, mais c'est bien plus cher que ce qui se pratiquait jusque-là en France. Des signaux ont alors clignoté pour montrer une recrudescence du piratage. Et le diffuseur a pris du retard dans sa conquête d'abonnés.
Il lui en faudrait 1,5 million à la fin de l'année, il n'en aurait que le tiers aujourd'hui. Or une clause de sortie permet de mettre fin au contrat si le chiffre n'est pas atteint. Depuis, DAZN multiplie les promotions de milieu ou de fin de saison. Mais la faillite de Mediapro est dans toutes les têtes. Et un grand absent, Canal+, est regardé avec un brin de nostalgie.
À lire aussiFoot: le litige LFP/DAZN pas réglé avant 15 jours, trop long pour les clubs
La plateforme britannique DAZN, principal diffuseur de matchs de la Ligue 1, refuse de payer une partie de l'échéance due pour le championnat de foot français.
DAZN refuse de verser à la LFP, la Ligue de football professionnelle, la moitié de la quatrième échéance des droits télé, soit 35 millions d'euros. La plateforme britannique invoque deux motifs : le piratage élevé et la mauvaise volonté des grands clubs à fournir des images sur les à-côtés des matchs, comme des interviews de joueurs qu'ils préfèrent se réserver.
C'est donc une affaire de gros sous qui a mené la Ligue à porter plainte en référé contre DAZN. Le tribunal de commerce de Paris a statué vendredi 14 février et devrait rendre sa décision dans les prochains jours.
Si l'argent des droits du foot soutient les grands clubs, il est aussi essentiel pour les clubs plus modestes — qui n'ont pratiquement pas d'autres ressources — et pour le sport amateur via une taxe de 5%.
Le piratage du visionnage des matchs de footballCette pratique s'est incontestablement popularisée. En octobre dernier, la LFP avait indiqué que 55% des téléspectateurs du match vedette OM-PSG avaient regardé le match illégalement. Et pourtant, l'Arcom, chargée de la lutte contre le piratage, avait bloqué 340 noms de domaine sur internet avant le coup d'envoi. Mais c'est un peu comme écoper dans un bateau qui prend l'eau avec une passoire. Car le propre des matchs, c'est qu'ils se regardent en direct : il faut bloquer le site pirate pendant la retransmission. Ni avant, ni après.
Près de 7 000 sites ont été bloqués depuis 2021, lorsqu'un blocage plus dynamique a été permis. Mais selon les professionnels, c'est une goutte d'eau, il faudrait que les titulaires de droits puissent faire bloquer les diffusions pirates directement par les fournisseurs d'accès à internet, en temps réel, comme en Italie ou Royaume-Uni.
À lire aussiLe piratage, ce poison qui met en péril DAZN et le foot français
DAZN mis en cause pour sa politique tarifairePour 2024-2029, où elle paye 400 millions d'euros par an, la plateforme a obtenu huit matchs sur neuf cet été en proposant des prix à 30, voire 40 euros par mois. Ce n'est pas loin ce de qui se fait ailleurs en Europe, mais c'est bien plus cher que ce qui se pratiquait jusque-là en France. Des signaux ont alors clignoté pour montrer une recrudescence du piratage. Et le diffuseur a pris du retard dans sa conquête d'abonnés.
Il lui en faudrait 1,5 million à la fin de l'année, il n'en aurait que le tiers aujourd'hui. Or une clause de sortie permet de mettre fin au contrat si le chiffre n'est pas atteint. Depuis, DAZN multiplie les promotions de milieu ou de fin de saison. Mais la faillite de Mediapro est dans toutes les têtes. Et un grand absent, Canal+, est regardé avec un brin de nostalgie.
À lire aussiFoot: le litige LFP/DAZN pas réglé avant 15 jours, trop long pour les clubs
0 Listeners
1 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
12 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
17 Listeners
4 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
4 Listeners
2 Listeners
4 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
5 Listeners
24 Listeners
1 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners