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Le groupe Canal+ a annoncé son intention de racheter le groupe de télé payante sud-africain Multichoice. Une nouvelle étape dans son développement en Afrique.
MultiChoice c’est jusqu’à présent, avec le chinois Star Times, le grand concurrent de Canal+ sur le continent. Avec une caractéristique : l’opérateur sud-africain est présent en Afrique anglophone et lusophone, dans sept pays, là où Canal+ s’impose sur toute l’Afrique francophone. C’est donc la possibilité d’un développement très complémentaire pour le groupe français. Un groupe qui connaît bien MultiChoice puisqu’il est déjà entré dans son capital, il y a trois ans, qu’il a pris de plus en plus de poids jusqu’à devenir son premier actionnaire avec un tiers des actions et un milliard d’euros investis. Les deux groupes ont aussi multiplié les passerelles en réalisant des coproductions originales, comme sur Spinners, une série sur le monde des gangs autour de Cape Town, qui est emblématique des ambitions de Canal sur le continent.
Canal+ cherche à grossir en taille en s’appuyant sur l’AfriqueActuellement, le groupe compte 26 millions d’abonnés avec ses développements en Europe ou au Vietnam. C’est à la fois beaucoup et très peu face aux plateformes mondiales comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+. Amazon produit d’ailleurs autant de films et de séries que Canal sur le continent. L’idée est donc de s’appuyer sur MultiChoice et ses vingt millions d’abonnés pour presque doubler de taille et passer rapidement les 50 millions de clients. Pour cela, Canal met sur la table un milliard et demi d’euros et est prêt à laisser la société cotée à Johannesburg. Il n’est pas tout à fait sûr que les Sud-africains acceptent de perdre le contrôle de leur groupe. Mais les Français ont quelques arguments : d’abord une prime de 40% sur l’action et ensuite la possibilité donnée au sport et à la création audiovisuelle sud-africaine de toucher l’ensemble du continent.
À lire aussiMédias: pourquoi le groupe français Canal+ veut racheter le sud-africain MultiChoice
Les Américains de Comcast pourraient aussi avoir leur mot à direEux aussi sont entrés dans MultiChoice, mais par la petite porte, si je puis dire, en prenant 30% de sa plateforme de streaming ShowMax. Alors, Comcast, le groupe de NBC Universal, ne peut pas rentabiliser son investissement en s’appuyant sur des synergies africaines comme Canal. Mais il pourrait toujours faire une contre-offre s’il pense qu’un développement continental est incontournable. Pour l’heure, ce n’est pas le cas. Seule Bolloré voit dans l’Afrique une occasion de vendre des abonnements à de la télé, mais aussi à la fibre pour des accès internet à très haut débit. Cette fois, il s’agit pour lui de passer d’une télé de l’artisanat à un service d’industrie lourde.
Le groupe Canal+ a annoncé son intention de racheter le groupe de télé payante sud-africain Multichoice. Une nouvelle étape dans son développement en Afrique.
MultiChoice c’est jusqu’à présent, avec le chinois Star Times, le grand concurrent de Canal+ sur le continent. Avec une caractéristique : l’opérateur sud-africain est présent en Afrique anglophone et lusophone, dans sept pays, là où Canal+ s’impose sur toute l’Afrique francophone. C’est donc la possibilité d’un développement très complémentaire pour le groupe français. Un groupe qui connaît bien MultiChoice puisqu’il est déjà entré dans son capital, il y a trois ans, qu’il a pris de plus en plus de poids jusqu’à devenir son premier actionnaire avec un tiers des actions et un milliard d’euros investis. Les deux groupes ont aussi multiplié les passerelles en réalisant des coproductions originales, comme sur Spinners, une série sur le monde des gangs autour de Cape Town, qui est emblématique des ambitions de Canal sur le continent.
Canal+ cherche à grossir en taille en s’appuyant sur l’AfriqueActuellement, le groupe compte 26 millions d’abonnés avec ses développements en Europe ou au Vietnam. C’est à la fois beaucoup et très peu face aux plateformes mondiales comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+. Amazon produit d’ailleurs autant de films et de séries que Canal sur le continent. L’idée est donc de s’appuyer sur MultiChoice et ses vingt millions d’abonnés pour presque doubler de taille et passer rapidement les 50 millions de clients. Pour cela, Canal met sur la table un milliard et demi d’euros et est prêt à laisser la société cotée à Johannesburg. Il n’est pas tout à fait sûr que les Sud-africains acceptent de perdre le contrôle de leur groupe. Mais les Français ont quelques arguments : d’abord une prime de 40% sur l’action et ensuite la possibilité donnée au sport et à la création audiovisuelle sud-africaine de toucher l’ensemble du continent.
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