
Sign up to save your podcasts
Or
Cette semaine, La chronique des médias parle de l’intelligence artificielle au service des médias avec, en particulier, les projets qu’annonce le groupe allemand Axel Springer en partenariat avec la start-up californienne Open AI.
Le patron du groupe Axel Springer, Mathias Dorfner, avait un peu surpris tout le monde en mars en disant que l’IA allait révolutionner les médias en remplaçant le journalisme, lequel allait devoir se concentrer sur son cœur de métier, à savoir la recherche d’infos, la création éditoriale, pendant que tout ce qui est production allait devenir un « sous-produit ». Et voilà que cette semaine, son groupe a mis fin à un partenariat avec Samsung qui lui permettait d’être présent sur les mobiles avec un agrégateur d’informations, Upday, pour le transformer l’été prochain en un « générateur de tendances d’actualité exclusivement dirigé par l’IA », avec zéro employé. Deux jours plus tard, Axel Springer s’est associé à OpenAI, le créateur de ChatGPT, pour proposer les contenus de ses médias, Die Welt, Bild, Politico, Business Insider. Avec une idée simple : quand vous poserez une question à ChatGPT, il vous répondra avec des résumés d’articles issus de la base de données du groupe.
ChatGPT indiquera aussi les sources utilisées avec les liens vers les articles completsTransparence et rémunération, avec respect du droit d’auteur, l’accord coche toutes les cases de la future législation européenne sur l’IA. Mathias Dorfner parle même de renforcer ainsi la « pertinence sociale » du journalisme. Son accord est non exclusif, ce qui veut dire que le groupe Springer est le premier d’une longue liste de partenaires en Europe. Car tous les éditeurs voudront intégrer ChatGPT, et tant mieux s’ils sont rémunérés pour cela. Mais que se passe-t-il si les médias sont court-circuités par l’IA elle-même, si l’on va sur ChatGPT pour avoir toutes les informations pour lesquelles il faut parfois de l’investigation, du reportage, bref du journalisme ? Que se passe-t-il aussi si l’IA nous fournit une réponse où une vérité alternative de Russia Today, par exemple « les Ukrainiens sont des nazis » selon, devient une vérité ?
Oui, c'est tout cela qu’il faut éclaircir. Et en France, où en sont les médias ?Eh bien, les médias se servent de l’IA pour des transcriptions ou des traductions, notamment dans les vidéos, pour les illustrations aussi, à condition de préciser que cela a été fait par une IA. On s’en sert également pour des résultats électoraux et sportifs et toujours avec un contrôle humain. Mais les éditeurs cherchent aussi à faire en sorte que les IA ne s’entraînent pas sur leur dos, c’est-à-dire non seulement sans les payer, mais en étant mélangés avec n’importe quelle source. ChatGPT, comme les autres robots, y ont intérêt, car ce qui fait leur valeur, c’est la justesse de leurs réponses.
Cette semaine, La chronique des médias parle de l’intelligence artificielle au service des médias avec, en particulier, les projets qu’annonce le groupe allemand Axel Springer en partenariat avec la start-up californienne Open AI.
Le patron du groupe Axel Springer, Mathias Dorfner, avait un peu surpris tout le monde en mars en disant que l’IA allait révolutionner les médias en remplaçant le journalisme, lequel allait devoir se concentrer sur son cœur de métier, à savoir la recherche d’infos, la création éditoriale, pendant que tout ce qui est production allait devenir un « sous-produit ». Et voilà que cette semaine, son groupe a mis fin à un partenariat avec Samsung qui lui permettait d’être présent sur les mobiles avec un agrégateur d’informations, Upday, pour le transformer l’été prochain en un « générateur de tendances d’actualité exclusivement dirigé par l’IA », avec zéro employé. Deux jours plus tard, Axel Springer s’est associé à OpenAI, le créateur de ChatGPT, pour proposer les contenus de ses médias, Die Welt, Bild, Politico, Business Insider. Avec une idée simple : quand vous poserez une question à ChatGPT, il vous répondra avec des résumés d’articles issus de la base de données du groupe.
ChatGPT indiquera aussi les sources utilisées avec les liens vers les articles completsTransparence et rémunération, avec respect du droit d’auteur, l’accord coche toutes les cases de la future législation européenne sur l’IA. Mathias Dorfner parle même de renforcer ainsi la « pertinence sociale » du journalisme. Son accord est non exclusif, ce qui veut dire que le groupe Springer est le premier d’une longue liste de partenaires en Europe. Car tous les éditeurs voudront intégrer ChatGPT, et tant mieux s’ils sont rémunérés pour cela. Mais que se passe-t-il si les médias sont court-circuités par l’IA elle-même, si l’on va sur ChatGPT pour avoir toutes les informations pour lesquelles il faut parfois de l’investigation, du reportage, bref du journalisme ? Que se passe-t-il aussi si l’IA nous fournit une réponse où une vérité alternative de Russia Today, par exemple « les Ukrainiens sont des nazis » selon, devient une vérité ?
Oui, c'est tout cela qu’il faut éclaircir. Et en France, où en sont les médias ?Eh bien, les médias se servent de l’IA pour des transcriptions ou des traductions, notamment dans les vidéos, pour les illustrations aussi, à condition de préciser que cela a été fait par une IA. On s’en sert également pour des résultats électoraux et sportifs et toujours avec un contrôle humain. Mais les éditeurs cherchent aussi à faire en sorte que les IA ne s’entraînent pas sur leur dos, c’est-à-dire non seulement sans les payer, mais en étant mélangés avec n’importe quelle source. ChatGPT, comme les autres robots, y ont intérêt, car ce qui fait leur valeur, c’est la justesse de leurs réponses.
0 Listeners
1 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
12 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
3 Listeners
1 Listeners
18 Listeners
4 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
4 Listeners
2 Listeners
4 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
5 Listeners
23 Listeners
1 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners